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« Tu vas mourir aujourd’hui, et tu ne le sais pas encore ». Voilà comment le nouveau roman de Sébastien Lapaque débute. On aurait pu espérer meilleure entrée en matière. Je veux dire, incipit plus original, moins surfait. Tout, bien évidemment, confère à la chronique de la mort annoncée. Recension parue dans le Magazine des livres, numéro 15, des mois d'avril et mai 2009. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
Le désir d’éternité ! Qui n’en a jamais rêvé ? Plus que jamais notre société consumériste, individualiste, nihiliste, athée, incapable de se penser dans la pérennité du groupe, pose cette alternative comme salvatrice. Je reprends ici une note que j'ai écrite à la sortie du film de Michel Houellebecq, qui a adapté son roman La possibilité d'une île, qu'il faudra relire, dans dix ans, lorsque le transhumanisme commencera à envahir nos vies et remplacer l'homme biologique par un nouvel homme, d'un autre âge, l'homme 1.0.
Pendant longtemps, on a classé la littérature d’anticipation comme une sous-littérature. C'était avant que celle-ci ne passe de sous-genre à genre total. La raison en est très simple, et je l'expose dans ce billet. Cet article a été écrit en janvier 2006. Je le retrouve avec bonheur dans mes tiroirs et le remets aussitôt en ligne dans ces pages.
Il nous reste deux écrivains capables à décrypter avec intelligence la « postmodernité » : Michel Houellebecq et Maurice G. Dantec. Ces deux-là, armés de leur talent respectif, et de leur vision décalée jetée sur notre époque en forme de « fin de l’histoire », diffusent leurs idées à travers de sombres et lumineux romans. En philosophie, il nous reste également un grand penseur de la « postmodernité » : celui-ci nous vient de l’Est, et répond au nom de Slavoj Žižek. Jusqu’au dernier ouvrage de ce psychanalyste et philosophe, c’est dans l’ignorance quasi-totale des Français, que la Slovénie abritait l’un des intellectuels les plus repris dans le monde, et déjà culte en Europe de l’Est et aux États-Unis. Mais aujourd’hui, depuis la parution de son dernier essai chez Flammarion, c’est chose réparée. Cette recension est parue dans La Presse Littéraire, numéro 6, de mai 2006. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis la parution en 1988, aux éditions du Seuil, d’un premier roman intitulé Le boucher, Alina Reyes est devenue l’un des plus importants auteurs contemporains de littérature érotique. Très médiatique, elle a publié à ce jour, plus d’une vingtaine d’ouvrages, collectionné les succès et les traductions en de nombreuses langues. Reste qu’Alina Reyes est un écrivain qui s’élève bien au-delà de l’étiquette qu’on lui colle. Auteur de romans érotiques, elle sait tout autant surprendre là où on ne l’attend pas : sexe et politique, avec Poupée anale nationale[1], histoire et littérature avec Nus devant les fantômes[2], culture et société avec La vérité nue[3] etc. Alina Reyes, bien plus que la papesse de la littérature érotique, s’inscrit durablement comme un écrivain à part entière, capable de penser son temps et d’interroger son époque, tout en proposant une œuvre qui remet le sexe déculpabilisé, le plaisir du corps et la joie d’être au centre du débat contemporain. Retour donc sur un écrivain qui colle parfaitement à l'air du temps. J'ai eu la chance de la rencontrer plusieurs fois, pour La Presse littéraire, et nous avons réalisé ensemble un entretien dans une brasserie parisienne, qui est paru en kiosque en mars 2006. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.